[TEST] Divinity : Original Sin – la version pour Steam

Divinity - Original Sin - presentation

Divinity : Original Sin est un jeu de rôle au tour par tour développé et publié par le studio belge Larian Studios.

Divinity : Original Sin est une petite merveille. D’habitude, je donne mon opinion en fin du banc d’essai, mais là, je ne peux pas, il faut le dire et le redire encore, ce jeu de rôle, Divinity Original Sin est une merveille.

Je n’avais pas eu la chance de jouer aux précédents épisodes de la série Divinity car ils tournent uniquement sous Microsoft Windows et je suis sur Mac. Je ne sais donc pas si ce nouvel épisode fait parti d’une histoire globale ou non, si l’aventure se déroule sur le même continent et avec des personnages récurrents ou non. C’est un peu malheureux quand on est une personne (comme moi) qui aime par dessus tout le côté saga des jeux, mais bon j’ai qu’à avoir un ordinateur sous Microsoft Windows, comme tout le monde ! Tout ça pour dire que l’on peut jouer au jeu sans avoir connaissance des précédents jeux.

A ce que j’ai compris, la « source » est une énergie venant de la planète et certains habitants s’en servent pour exercer leur magie. Cette énergie a été corrompue et ceux qui s’en servent aussi. Un ordre est apparu pour éliminer ceux qui utilisent la « source », c’est l’ordre des Traques-Sources. Parmi ces traques-sources, il y a des magiciens qui eux utilisent une magie plus élémentaire.

Vous jouez deux traque-sources et vous avez été envoyé pour enquêter sur le meurtre de Jack, l’échevin (le magistrat pour les français) de Cyseal. Vous découvrirez que d’autres problèmes s’accumulent à Cyseal comme la présence de mort-vivants (donc un nécromancien dans le coin) et la présence d’orcs, aussi.

Divinity - Original Sin - personnages

Vous allez devoir vous occuper de la création de vos personnages. Oui, vos personnages ! Vous jouez deux personnages. Par défaut, ce sont Scarlett (une jeune femme) et Roderick (un jeune homme). Vous pouvez changer leur sexe, leur nom mais aussi leur apparence. Evidemment, vous pouvez choisir leur profession. Vous avez le choix entre :

  • mage
  • mage combattant
  • ecclésiastique
  • enchanteur
  • combattant (guerrier)
  • chevalier
  • ranger
  • larron (voleur)
  • lame des ombres
  • voyageur
  • sorcière (petit bug, c’est sorcier au masculin)

J’ai recommencé le jeu trois fois.

La première fois, j’ai abandonné parce que j’ai oublié un soigneur dans mes deux personnages. Même si vous trouvez rapidement au sein de Cyseal un soigneur qui va vous rejoindre, en avoir deux, ce n’est pas facultatif du tout.

La seconde fois, j’ai abandonné parce que je m’étais aventuré là où il ne faut pas. Cyseal est au centre de l’histoire (tout au moins au début, pour la suite, je ne sais pas) et vous pouvez accéder facilement à tout les éléments. Par contre, certains ne sont pas de votre niveau et vous finirez juste mort. L’histoire n’est pas linéaire, fermée et tout est ouvert, alors, faites les bons choix ou vous risquez d’être frustré.

Cow Simulator 2014

Cow Simulator 2014

Qu’est-ce que ce Cow Simulator ? Larian Studios propose avec le jeu un éditeur qui permet de créer des modules. Cow Simulator est un petit module en exemple. Vous pouvez le charger gratuitement et cela vous permet de jouer une vache (une normande) dans un pré. Vous trouverez aussi dans ce pré des moutons, des poules et des taureaux. Il y a aussi quelques bottes de foin à fouiller et des objets à trouver, et, c’est tout.

C’est un exemple et c’est plutôt marrant de jouer une vache, même si j’aurais bien aimé sortir de l’enclos.

Divinity - Original Sin

Je vais vous redonner mon impression sur Divinity Original Sin, ce jeu est une petite merveille.

En plus et ça, c’est un avantage très important de nos jours, le jeu est complètement en français. Bon, il y a des fois des petites erreurs de traduction ou on voit que la traduction se base sur l’anglais (comme le fait de ne pas avoir prévu de féminin pour le choix des classes). Il y a même un endroit où je suis tombé sur tout une conversation en anglais avec un individu. C’est un peu déroutant mais c’est un oubli dans la traduction et franchement, ce n’est pas grave.

Je ne sais pas combien il y a d’heures de jeu, mais je pense que ça doit se compter en plusieurs jours. J’ai déjà atteint les 20 heures et je ne suis qu’au phare (par contre, j’ai recommencé plusieurs fois, ce qui explique cela).

Il y a beaucoup de choses à dire sur le jeu qui me plaisent. Par exemple, la magie avec les différentes branches mais il y a une chose qui m’a épaté, c’est l’évolution des caractères des personnages. Par exemple, je joue deux hommes, ils ont rencontré une femme sur la place du marché et avec les dialogues, j’ai décidé qu’ils n’osaient pas la draguer. Ils ont tous les deux acquis un point de timidité en plus. A un autre moment, ils se sont disputés pour une question d’argent et ils ont acquis tous les deux des points opposés (l’un était radin et l’autre dispendieux).

CONCLUSION : Achetez ce jeu, n’attendez pas, achetez le de suite (évidemment, si vous aimez les jeux de rôle).

Si Larian Studios lit ce texte, merci pour la version Mac et si vous pouviez porter les précédents, ça serait merveilleux !

Divinity : Original Sin est disponible depuis juin 2014 sur Steam (dont sur Mac !!).