Witan est un jeu d’aventure développé par le studio anglais Imigea et publié par Gamevial.
Je vais vous donner tout de suite la conclusion de ce test, Witan est un excellent jeu pour lequel on prend beaucoup de plaisir à jouer mais qui aurait du être mis en accès anticipé pour corriger ses différents bugs et améliorer la jouabilité.
J’hésite entre trois catégories pour classer ce jeu. Il tient un peu du jeu de rôle, beaucoup du jeu d’aventure et beaucoup aussi du jeu de survie. Comme vous l’avez vu au début du test, c’est finalement le jeu d’aventure qui l’emporte, mais, c’est par défaut. Pour le jeu de rôle, il manque les caractéristiques et l’évolution du personnage et pour le jeu de survie, il manque une chasse permanente par les « autres », certains sont accueillants d’autres ignorent.
Introduction à Witan
Vous jouez une sorcière. En fonction de ce qu’il est possible de voir sur l’image de présentation, c’est une jeune femme d’environ 20 ans. Par contre, pendant toute la partie, vous allez la voir de dos… uniquement.
Le seigneur de ce comté, un baron, vous accuse de sorcellerie. A-t-il raison ou tord, en début de jeu, on l’ignore. Vous êtes dans la cour de son chateau, vous vous ne rappelez plus de votre passé, vous ne savez pas ce que vous faites là, vous ignorez où est votre famille mais vous savez que certains gens vous détestent au point d’être prêt à vous tuer.
La seule solution est, lorsque le jeu débute, de vous retourner et de sortir du chateau. Attention, la campagne est aussi dangereuse que la ville mais en début de jeu, vous ne faites pas le poids face à qui que ce soit.
Vous avez besoin de vous équiper (trouver d’abord un baton et par la suite une arme) et surtout, vous avez besoin de développer vos sorts, des sorts offensifs, des sorts défensifs et tout ce que vous pourrez apprendre.
Bon, finalement, ils n’ont pas tord, vous êtes vraiment une sorcière. Après, il reste à savoir si vous êtes une gentille sorcière (une fée, quoi !) ou une méchante qui tue tout le monde…
Quelques points autour du jeu
La touche primordiale à connaître pour jouer à ce jeu, c’est CTRL. Avec les flèches, vous vous déplacez, avec CTRL vous ouvrez les portes et vous discutez avec les gens. Je suppose aussi que ça permet d’interagir avec des objets.
Comme je l’ai écrit au début, c’est un excellent jeu avec un énorme potentiel. L’histoire est originale, le travail de modélisation des objets est énorme, la musique est bien choisie… mais, il fallait ABSOLUMENT le mettre en accès anticipé.
Je n’ai joué que quelques heures et je suis tombé sur une foule de petits bugs. Par exemple, des problèmes de collisions, de mauvais raccords entre deux formes géométriques, des décalages de plan entre deux objets, des personnages statiques alors qu’ils devraient bouger, etc. Tout ça, ce sont des petits bugs, c’est chiant à corriger, mais c’est important de le faire pour passer du stade amateur à professionnel. L’autre problème, c’est la jouabilité. L’histoire est mal racontée, c’est aussi l’absence de tutoriel et d’histoire (qui, quoi, pourquoi, ou, comment).
Bref, un accès anticipé pour cet excellent jeu était conseillé.
Ma conclusion
J’aime beaucoup Witan et surtout, j’aime son histoire. Je ne suis pas allé jusqu’au bout, mais j’espère que le jeu offre la possibilité de choisir sa voie dans la sorcellerie… blanche ou noire !
Une autre chose importante qui manque, c’est la présence sur les autres plateformes d’ordinateur (Linux et Mac). Je comprends que certains programmes ne permettent pas d’exporter dans tous les formats, mais comme me disait un professeur il y a longtemps : Quand un outil fonctionne mal, il faut en changer !
Si vous avez toujours rêvé d’être une sorcière et de pratiquer la magie, si vous aimez les jeux d’aventure, si vous adorez les bons jeux indépendants qui changent des autres et surtout, si vous êtes prêt à pardonner tous les bugs parce que le prix est ultra-petit, alors, n’attendez pas et achetez maintenant sur Steam le jeu Witan, franchement, il est bien !
Witan est disponible depuis mi-juillet 2016 sur Steam (Microsoft Windows).