[TEST] Necrosphere – la version pour Steam

Necrosphere est un jeu de plateformes développé et publié par le studio brésilien Cat Nigiri.

Comme vous allez très vite vous en rendre compte, le graphisme est très pixelisé. C’est à un tel point que le visage des personnes est représenté par un carré rosâtre avec deux points noirs pour les yeux et c’est tout ! Vous le savez très bien, je déteste les jeux avec des graphismes pixelisés. J’aborde ce jeu avec un immense à priori.

La seconde chose que vous allez très vite remarquer en jouant à Necrosphere, c’est que vous n’utilisez que deux touches. En effet, votre personnage peut se déplacer uniquement sur la droite, sur la gauche et… c’est tout. Il n’est pas possible de s’accroupir, ni de sauter et encore moins de double-sauter. Cela peut paraître stupide, mais ce sont les règles du jeu et je vous rassure, rapidement, je m’y suis habitué.

Introduction à Necrosphere

Agent Spécial Terry Cooper au rapport !!!

Ce n’est pas possible, Chef, Terry est mort. Il vient d’être tué lors de l’intervention.

Vous jouez Terry Cooper et votre personnage est mort. C’est un bon début. Vous rejoignez le Purgatoire appelé aussi la Nécrosphère.

Tara et Markus, vos deux collègues, non, que dis-je, vos deux amis veulent aussi se tuer pour vous rejoindre et vous épauler dans la Nécrosphère, mais, malheureusement ce n’est pas possible. Chaque personne est seule dans le Purgatoire, c’est une sorte de face à face avec soit-même. Par contre, Tara dont la famille est d’origine haïtienne a une tante pratiquant la magie vaudou. Tara et Markus vont donc parsemer la Nécrosphère de messages pour vous guider.

Un de ces messages vous apprend qu’il y a 5 sorties dans la Nécrosphère mais quatre d’entre eux sont des leurres et vous ramènent au commencement.

Une bonne nouvelle, des artéfacts ont été dissimulés dans le Purgatoire. Ces artéfacts vous permettent de glisser, de voler… Une fois que vous êtes équipé avec un de ces artéfacts, des zones qui étaient inaccessibles au début deviennent tout à coup à votre portée.

Quelques points autour du jeu

Une « bonne » nouvelle, dans la Nécrosphère, il n’est pas possible de mourir. Enfin, presque, vous mourrez bien si vous vous empalez sur des piques ou si vous êtes brulé par la lave, mais vous ressuscitez un peu avant la zone dangereuse.

Attention, ce n’est pas parce que c’est le Purgatoire et que vos amis ne peuvent pas apparaître avec vous que le lieu est vide. Il y a une race inconnue d’humanoïdes, des hommes verts et de toutes les races, c’est la plus stupide et la plus violente. Ils cherchent à vous attraper et à vous tuer. Il y a aussi des boules de feu avec tête chercheuse fonçant directement vers vous… évidemment, il faut les éviter.

Un point important, il est nécessaire d’avoir le sens de l’orientation. Il n’y a pas la moindre carte et le jeu est composé de tableaux qui se croisent et s’entrecroisent dans tous les sens. Si vous avez un GPS qui est greffé à votre cerveau, pensez à le mettre en route !

Ma conclusion

Necrosphere est un très bon jeu indépendant à la difficulté progressive, à l’histoire originale et au développement soigné. Le graphisme et la musique (le design) ne correspondent pas à ce que j’attend d’un jeu, mais, je peux comprendre que certains aiment ce style. Comme on dit, tous les goûts sont dans la nature !

Ce que j’attends avec impatience, c’est le portage sous Linux, c’est une chose incontournable.

Si vous aimez, mieux, si vous adorez les jeux de plateformes, si les jeux pixelisés sont votre tasse de thé, si ça vous tente de voir à quoi ressemble la nécrosphère, enfin, si vous ne savez pas résister à un jeu dont le prix est à moins de 5 euros, alors, alors, foncez vers la boutique vendant des clés Steam la plus proche et achetez sans plus tarder ce très bon jeu. Necrosphere doit faire parti de votre ludothèque, absolument.

Necrosphere est disponible depuis le 1er septembre 2017 sur Steam (Microsoft Windows et Mac). Les versions pour les consoles (PlayStation 4 et Xbox One) sont attendues pour plus tard.