[TEST] Gabbuchi – version pour Steam

Gabbuchi est un jeu de réflexion minimaliste développé par le studio japonais h.a.n.d. et publié par Aksys Games.

h.a.n.d. a de nombreux jeux à son actif, quand à Aksys Games, c’est un éditeur avec une multitude de jeux de qualité à leur actif.

J’avoue que je parle d’un jeu de réflexion mais j’aurais pu tout autant écrire un jeu de plateformes. Dans Gabbuchi, il faut réfléchir pour résoudre chaque niveau et une fois que la solution est trouvée, il faut alors sauter, sauter et sauter encore.

Introduction à Gabbuchi

Je tiens à signaler que comme beaucoup de jeux de réflexion minimalistes, Gabbuchi n’a pas de campagne et donc pas d’histoire. Le jeu compte, par contre, un total de 180 niveaux à jouer, ce qui représente en soit des heures et des heures d’amusement.

Je tiens à signaler qu’évidemment, je n’ai pas terminé le jeu. J’ai joué quelques heures dessus et je déplore de ne pas être allé assez loin. Même si Gabbuchi paraît simple (et il est simple au niveau des règles), il est en soit plus compliqué que ça.

Bon, voici un résumé des règles. Gabbuchi est un estomac sur pattes avec des capacités de caméléon. Il a trois coeurs qu’il faut remplir en mangeant (bon, si vous terminez le niveau en remplissant qu’un seul, ce n’est pas la fin du monde mais la réussite est moindre). Gabbuchi a des biscuits à manger (les petits carrés noirs) et de gros carrés (blancs ou rouges). Pour manger un gros carré blanc, il doit être forcément blanc et pour un rouge … rouge. Quand il est blanc, le fait de toucher un gros carré blanc le fait disparaître alors qu’il ne se passe rien pour un rouge pouvant alors servir de mur ou de plateforme.

Une fois que Gabbuchi mange le gros coeur, le niveau se termine.

Quelques points autour du jeu

Bien évidemment, il ne faut pas tout manger pour la simple et bonne raison que le coeur finale nécessite parfois d’utiliser les gros carrés (blancs ou rouges) comme des éléments de plateforme pour grimper. Il faudra donc sauter (être agile) et changer parfois rapidement de couleur (être rapide).

180 niveaux uniquement comme ça ? Ça risque d’être compliqué, donc, en montant de niveaux, vous allez rencontrer des éléments de difficulté supplémentaires comme par exemple le méchant tout noir qui lui ne pense qu’à manger Gabbuchi, donc qu’il faudra éviter, voire pièger.

Ce que j’apprécie beaucoup dans Gabbuchi, c’est la présence d’un éditeur de niveaux. Je trouve ça génial de permettre aux joueurs de créer des tableaux et de les partager avec les autres à travers le Workshop de Steam… ah, il n’y a pas de Workshop… bon, bof alors !

Pour ceux qui sont inquiets d’une mauvaise intégration des éléments Steam (je rappelle, pas de Workshop alors qu’il y a un éditeur de niveaux), rassurez-vous les succès sont là et les cartes devraient suivre.

Ma conclusion

Globalement parlant, ce jeu indépendant est excellent. Il démontre qu’il est possible de faire un jeu simple et de qualité, avec plein de niveaux, avec une multitude d’heures de jeu pour un prix correct.

Alors, voui, je vous conseille de faire l’acquisition de Gabbuchi dans la boutique de Steam, c’est du très bon et c’est mieux de l’avoir dans sa ludothèque.

Gabbuchi est disponible depuis le 18 juillet 2019 sur Steam (Microsoft Windows) et sur consoles (PlayStation 4 et Nintendo Switch).