[TEST] Blasphemous – version pour Steam

Blasphemous est un jeu d’action développé par le studio espagnol The Game Kitchen et publié par Team17 Digital.

Le studio The Game Kitchen a à son actif plusieurs jeux sur Steam et, il faut le reconnaître, c’est à chaque fois du bon travail… dans tous les sens du terme. Quand à l’éditeur Team17, il a publié (mais aussi développé) plein de très bons jeux et dont beaucoup sont devenus incontournables.

Pour la catégorisation, Blasphemous est sans conteste un « jeu d’action » (il y a beaucoup de combats), mais vous pouvez trouver aussi des éléments d’un « jeu de plateformes » (vous allez sauter, je vous le promets) et d’autres éléments d’un « jeu de rôle ».

Par contre, je ne comprends pas pourquoi je n’ai pas réalisé plus tôt un test de Blasphemous. Mais bon, je me rattrape maintenant… jamais trop tard pour écrire sur un excellent jeu !

Introduction à Blasphemous

L’histoire se déroule dans l’équivalent de notre Moyen-Age mais dans une version où la religion a énormément plus de poids. C’est un monde tel qu’aurait pu le décrire H. P. Lovecraft s’il avait rédigé des histoires se déroulant à cette époque.

Au commencement de Blasphemous, nous voyons une jeune femme à genoux en train de regarder une statuette représentant un homme nu adossé à un poteau en bois. D’un seul coup, la statuette se transforme en épée et embroche la femme. Elle est morte.

Ensuite, nous découvrons tout un tas de cadavres d’hommes nus avec pour chacun un masque en forme de cone recouvrant le visage dans son intégralité. Au sommet de cette masse de cadavres, il y a un homme habillé avec des pièces d’armure et portant aussi ce masque en forme de cone. A côté de lui, il y a l’épée ayant embroché la femme. C’est vous qui le contrôlez.

Votre premier adversaire (il fait au moins cinq fois votre taille, heureusement qu’il est tout le temps accroupit) est, je suppose, celui qui est responsable de tous ces cadavres avec un masque… à force de glisser dans un sens et l’autre, vous le tuez et pouvez continuer votre quête.

Avancez, discutez, combattez, récupérez des reliques qui pour beaucoup vous donnerons de nouveaux pouvoirs, aidez ceux qui en ont besoin et surtout, cherchez à comprendre … « pourquoi ».

Quelques points autour du jeu

A différents moments du jeu, vous pouvez tomber sur un « prie-dieu » ressemblant plutôt à un « calvaire ». C’est l’endroit où vous pouvez sauver votre partie, où vous réapparaissez si vous mourrez, où vous guérissez de toutes vos blessures et où vous remplissez vos potions de soin (si vous les avez bu, évidemment).

Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais une chose qui m’est souvent arrivé en jouant à Blasphemous, c’est de mourir !

Ce que j’adore dans Blasphemous, c’est la qualité de sa réalisation, mais, par dessus tout, c’est l’histoire. Je me demande si le studio s’est inspiré d’un livre et dans ce cas-là, lequel. J’aime bien ce style d’histoire complètement déjanté. Par contre, ce que je déteste, c’est le graphisme. Je sais que ce style pixelisé est spécifique à The Game Kitchen, mais, il n’est pas trop tard pour passer un niveau au dessus et faire de beaux dessins pour un jeu extraordinaire !

Concernant les éléments Steam, il y a des succès comme des cartes pour Blasphemous et la traduction est effectuée dans 9 langues différentes, dont le français. Merci.

Ma conclusion

Ce jeu indépendant est très bien, c’est un fait. Tout est très bien fait sauf la charte graphique pour lequel je n’accroche pas du tout, mais bon, c’est une appréciation personnelle et je peux comprendre que certains aiment ça (après tout, il y a des gens qui aiment conduire des voitures des années 60, c’est leur droit !).

Alors, si vous aimez ce genre de jeu (flirtant allègrement avec l’horreur et où la religion à une grande place), n’hésitez pas, achetez Blasphemous dans la boutique de Steam de suite.

Blasphemous est disponible depuis le 10 septembre 2019 sur Steam (Microsoft Windows) et sur consoles (PlayStation 4, Xbox One et Nintendo Switch).