Last Days of Old Earth est un jeu de stratégie tactique développé par le studio anglais Auroch Digital et publié par Slitherine.
Last Days of Old Earth est un jeu de science-fiction et plus particulièrement d’anticipation. Bien souvent, l’anticipation est associée à la littérature mais aussi au cinéma / télévision. Avec l’explosion du nombre de jeux, il est clair que ce genre s’ouvre aussi aux jeux vidéo et Last Days of Old Earth y a sa place.
L’anticipation désigne une histoire située dans un futur proche ou lointain. Le genre est très lié à la science-fiction.
Introduction à Last Days of Old Earth
L’histoire se déroule dans un futur lointain, très très lointain. Le soleil, notre soleil se meurt provoquant un refroidissement majeur de la planète. Les seuls endroits vivables pour l’être humain se trouvent être dans la zone équatoriale. Pour survivre, la population de la Terre se doit de migrer dans cette région qui évidemment et malheureusement ne pourra pas accueillir tout le monde.
Deux factions de survivants migrants vers la zone équatoriale se font face. Il y a d’un côté les humains regroupés dans le clan des Têtesenlair (Skywatchers en anglais) et de l’autre côté les robots de la confrérie des Automata.
On pourrait croire que les robots peuvent vivre tranquillement dans le chaud comme dans le froid, et bien non, les concepteurs ont du oublier de mettre un chauffage incorporé dans leur mécanique, ils migrent donc aussi vers la région de l’Equateur.
Vous pouvez jouer soit l’une ou l’autre des factions, sachez toutefois que vers l’Equateur, il n’y a pas de la place pour tous, il vous faut donc privilégier les votre et massacrer vos adversaires sans remord, c’est une question de survie !
Quelques points autour du jeu
Il y a une partie jeu de cartes dans Last Days of Old Earth. Vous piochez dans votre paquet de cartes en fonction des points d’action vous restant. Les cartes que vous obtenez sont soit des héros, soit des unités que vous pourrez utiliser.
Vos unités et votre armée se déplacent sans pénalité dans votre zone d’influence. Si vous sortez de votre zone d’influence, votre déplacement est très réduit. Vous pouvez soit construire des collecteurs (pour récupérer des ressources) ou des avant-postes pour agrandir votre zone d’influence.
Pour votre quartier général, pour vos avant-postes, mais aussi pour vos armées, vous pouvez assigner un héros. Chaque héros a des compétences spécifiques qui s’appliquent donc à l’unité assignée.
Vous trouverez sur la carte des zones avec des ressources ou des villages. Pour les ressources, vous pouvez construire un collecteur, pour les villages, ils proposent de négocier et vous offrent souvent une contrepartie intéressante. Si vous n’aimez pas négocier, vous pouvez attaquer.
A propos d’attaque, les batailles entre vous et l’ennemi se résolvent soit automatiquement, soit dans un face à face tactique. Avant de se lancer dans le combat, vous avez un résumé des forces en présence et votre pourcentage de réussite ou d’échec.
Ma conclusion
Je dois dire que Last Days of Old Earth m’a très agréablement surpris. Le graphisme est superbe, l’histoire est bien faite, le jeu est captivant, bref, vous avez compris, c’est une réussite et j’ai pris énormément de plaisirs à y jouer.
Mon rêve (oui, j’en ai pour chaque jeu), c’est de voir une adaptation de Last Days of Old Earth sur d’autres plateformes comme Linux et Mac et bien sûr, la sortie d’extensions avec des cartes en plus et pourquoi pas, d’autres factions !
Si vous aimez la science-fiction et les histoires avec des survivants, si vous adorez jouer aux jeux de stratégie avec des éléments de tactique (principalement dans les combats), si vous vous sentez une âme de chef et prêt à sauver ce qui reste de l’humanité (ou des robots), alors, faites vous plaisir. Vous pouvez trouver dès maintenant le jeu Last Days of Old Earth sur Steam et vous ne le regretterez pas !
Last Days of Old Earth est disponible depuis début juin 2016 sur Steam (Microsoft Windows).
il semble qu’il n’y ait pas de bande annonce pour le jeu mais juste trois vidéos explicatives ! 🙁