[TEST] Sorgina: A Tale of Witches – version pour Steam

Sorgina: A Tale of Witches est un jeu de plateformes développé et publié par le studio espagnol Binary Soul.

Si je devais résumer en quelques phrases ce jeu là, je dirais que c’est le combat impitoyable entre le bien et le mal et, au moment où le mal prend le dessus, une jeune fille permet à l’équilibre de revenir.

Sorgina: A Tale of Witches est une histoire tirée des mythes et légendes du peuple basque.

La chance que nous avons en Europe est que nous sommes un petit continent composé d’une multitude de peuples différents avec une multitude d’histoires, de mythes, de cultures et de légendes. La malchance que nous avons en France, c’est que le système éducatif nous fait apprendre tout sur certains peuples d’Afrique, d’Amérique ou d’Asie mais malheureusement nous ignorons tout des Basques (en Espagne, en France), des Corses, des Alsaciens, etc.

Voilà l’époque moderne, il faut connaître des civilisations lointaines et ignorer les voisines !

Mais parlons du jeu !

Introduction à Sorgina: A Tale of Witches

Dans la mythologie basque, le bien est représenté par Mari, une déesse de la nature et le mal par Gaueko, une sorte de démon évidemment maléfique.

Pour garder le monde sous la protection du bien, des sorcières (disciples de Mari) organisent tous les ans un rituel. C’est aussi l’occasion lors de ce rituel d’initier de jeunes et nouvelles sorcières.

Cette fois-ci, les choses ne se passent pas comme d’habitude. Gaueko profite d’une légère éclipse pour s’attaquer aux sorcières, il les prive de leur magie, les transforme en de monstrueux farfadets et les disperse sur le territoire basque.

Sorgina, une jeune novice, s’évanouit lors de l’attaque de Gaueko. Protégée par Mari, elle se reveille dans le repaire des sorcières. Mari, occupée à contenir Gaueko, lui redonne quelques légers pouvoirs magiques et lui demande de retrouver les sorcières. C’est important de se dépêcher car Mari ne va pas pouvoir faire longtemps obstacle à Gaueko dont la puissance augmente peu à peu avec l’absence des sorcières.

Les premiers sortilèges que récupère Sorgina sont la possibilité d’agrandir ou de rétrécir certains objets.

Quelques points autour du jeu

Le côté génial de ce jeu, c’est le fait d’en apprendre un peu plus sur la culture basque. Par contre, je me demande si les zones où évolue Sorgina correspondent vraiment à des zones du Pays Basque ou bien viennent de l’imaginaire des créateurs du jeu.

Avec Sorgina: A Tale of Witches, je m’attendais plus à un jeu d’aventure et de réflexion (comme Illusion: A Tale of the Mind) mais ce n’est pas le cas, c’est du saut, du saut et encore du saut puis occasionnellement de la magie.

Un élément qui me dérange, c’est la présence de mots basques (je suppose) dans les textes en anglais. Peut être que pour un basque ou un anglais, c’est évident, mais pour une personne étrangère qui rame en anglais, ça devient complètement illisible et les auteurs perdent la possibilité de partager leur culture !

Ma conclusion

Ce jeu indépendant est franchement bien fait. J’aime beaucoup les jeux se basant sur des éléments culturels ou historiques, c’est l’occasion (d’habitude) d’en apprendre plus sur des peuplades voisines. La modélisation, la musique, la programmation et même l’histoire sont bien fait.

Alors ? Sorgina: A Tale of Witches coûte 10 euros (ce qui n’est pas beaucoup), je vous conseille donc d’aller sur Steam et de l’acquérir. Vous allez bien vous amuser avec, surtout si vous aimez les jeux de plateformes… et oui !

Sorgina: A Tale of Witches est disponible depuis le 30 mai 2017 sur Steam (Microsoft Windows).